Maladie de Lyme, et si c’était elle, la source de mes problèmes.

INFO MALADIE DE LYME, LA GRANDE IMITATRICE.

Dans ma démarche de naturopathe, il m’est arrivé de rencontrer des personnes dans la détresse.

Ces personnes vivent avec des douleurs diverses migrantes, des brûlures, des fourmillements, des crampes qui les handicapent.

Ce sont aussi des douleurs aigües dans les muscles, les tendons, des mouvements incontrôlés et la difficultés à prendre des décisions ou la présence d’un brouillard mental.


Je me suis aperçu qu’arrivées à ce stade, ces personnes se retrouvent parfois isolées, les ami(e)s s’éloignent, la famille aussi qui s’épuise car elle ne comprend pas que l’on arrive pas à se reprendre. Cela peut les amener jusqu’à perdre une vie sociale normale, ainsi que rendre plus compliqué le retour aux normes de la santé.

Le doute, l’incertitude s’installent, au sujet de leurs traitements, quels qu’ils soient, naturels ou chimiques, et il est très difficile de leur redonner confiance, espoir.

Les analyses biologiques actuelles semblent ne pas toujours confirmer la présence de la maladie (test ELISA et WESTERN BLOT).


Pour cela le questionnaire du Docteur Horowitz est très utile, car en reprenant tous les symptômes possibles, il vous donne la potentialité d’être touché.

Par conséquent, vivre avec Lyme sans le savoir, c’est une réalité.

Trouver les bons remèdes est délicat, en effet, les co-infections demandent des traitements différents. Il est parfois nécessaire de varier ou multiplier  les remèdes pour garder une bonne efficacité contre ces différentes attaques. Les effets indésirables sont malheureusement présents également car les intestins ne font plus leurs fonctions correctement.

Les simples gestes de la vie quotidienne deviennent des obstacles insurmontables.

Ces personnes se voient étiquettées comme « malades mentaux » suite à ces comportements incompris et/ou identifiés comme plutôt simulateurs et il y a assez souvent une prescription d’anxiolytiques (prazepam, risperidone, tiercan…..etc.) qui est faite.

Il ne faut pas passer à côté de ce diagnostic crucial

Au fil des mois, voire des années, le métabolisme est tellement affaibli, que la fatigue et les douleurs deviennent difficilement supportables.

Tout d’abord, il faut travailler à restaurer:
-les capacités du système immunitaire.
-réduire le stress oxydatif.
-détoxiquer le corps
-la fonction intestinale, car le bon fonctionnement de notre système intestinal est capital.

Ensuite, il faut savoir que ce retour à la santé demandera beaucoup de patience et de courage.

Vous trouverez sur la vidéo, des informations générales de différents corps de médecines, français et étranger, ainsi que des témoignages de malades.

Ci-après, vous trouverez les symptômes qui doivent alerter:


La maladie de Lyme et les autres co-infections vectorielles à tiques.
• Fatigue extrême
• Frissons, sueurs et rougeurs de la peau
• Sueurs nocturnes
• Arthralgies migrantes
• Douleurs ou contractures musculaires
• Perturbations du sommeil
• Maux de tête très importants
• Névralgies récurrentes
• Tremblements, perte d’équilibre
• Sensations d’engourdissement, de picotements, douleurs migrantes et souvent ressenties comme étranges
• Troubles du nerf crânien
(Engourdissement du visage, douleurs, picotements, paralysies, névrite optique, problèmes de déglutition, déformation de l’odorat ou du goût) voir le sujet ci-après.


Les symptômes et les désordres neurologiques les plus graves liés à la maladie de Lyme en phase tardive :

• Démence progressive
• Troubles cardiaques
• Accidents vasculaires cérébraux
• Sclérose Latérale Amytrophique (semblable à la maladie de Lou Gehrig)
• Syndrome de Guillain-Barré
• Sclérose en plaques
• Maladie de Parkinson
• Autres troubles extrapyramidaux
• Troubles ou perte de la vision


Liste de contrôle des désordres cognitifs courants dans la maladie de Lyme (Marian Rissenberg, Ph.D,
neuropsychologie clinique)

• Les fonctions de mémoire (perte d’objets, rendez-vous manqués, répétition d’histoires)
• Les fonctions du langage (hésitations dans la parole, interruptions dans la participation aux conversations)
• Le traitement des informations visuelles ou spatiales (incapacité à retrouver les choses, tendance à se perdre, manque
d’organisation, troubles de la lecture, particulièrement pour le plaisir)
• Analyse abstraite (difficultés à résoudre des problèmes, à prendre des décisions)
• Ralentissement de la vitesse d’exécution (les taches courantes prennent plus de temps, difficulté à suivre correctement les conversations).

Des pertes de mémoire comprenant :
– Déficience ou perte de la mémoire («brouillard cérébral»)
– Dyslexie et problèmes d’aphasie nominale
– Altération du traitement visuel / spatial (difficulté à retrouver des objets, tendance à se perdre)
– Ralentissement du traitement de l’information
• Psychoses
• Troubles cardiaques
• Comportements violents, irritabilité
• Crises de démence, d’impulsions incontrôlées
• Anxiété
• Dépression
• Attaques de panique
• Changements rapides d’humeur pouvant imiter une bipolarité (manie/dépression)
• Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
• Troubles du sommeil
• Syndromes de troubles déficitaires de l’attention / avec hyperactivité (TDA/TDAH)
• Syndrome d’autisme »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *